Animaux domestiques et confinement, quelles conséquences ?

Les mauvais esprits pensent que l’animal domestique sert d’excuse parfaite pour sortir se promener une heure en période de confinement. Plus sérieusement, en ces moments si particuliers, l’animal peut être un gros réconfort pour les personnes qui vivent seules. 

Animaux domestiques et confinement, quelles conséquences ?

De très sérieuses études britanniques ont montré que la présence d’un animal avait réduit le stress psychologique du premier confinement.  Inversement, deux propriétaires d’animaux sur trois se sont dits stressés par l’accès restreint aux cliniques vétérinaires au cas où leur animal favori tomberait malade.

Ces mêmes études ont montré que ce n’est pas la nature de l’animal qui entrainait de l’apaisement et du bien-être. Autrement dit, si vous êtes proche et complice avec votre furet ou votre cochon d’Inde, sa présence vous fait plus de bien que celle d’un chat avec lequel vous entretenez une relation distante.

Malgré les déplacements limités durant cette période, on a noté, du côté du centre de protection des animaux de Pouilly-les-Feurs, une recrudescence des demandes d’adoption « mais auxquelles on a parfois opposé des refus », explique sa responsable : « Il n’était pas question de laisser un chien à l’adoption pour le confinement si la personne n’avait pas la possibilité et la motivation de s’en occuper correctement par la suite. »

Animaux perturbés

Qu’ont pensé les animaux eux-mêmes de ce confinement ? A priori que du bien. Leurs maitres ou maitresses étaient ainsi plus disponibles pour jouer et câliner.  Mais, attention, crient les spécialistes en comportement animal, votre mascotte s’habitue à votre présence quotidienne et quasi 24 heures sur 24. Conséquence, quand le confinement sera terminé, votre animal, notamment si c’est un chien, va se retrouver très angoissé par la séparation.

Les professionnels conseillent ainsi aux propriétaires d’assurer à leurs animaux des périodes de solitude pour que le changement soit moins brutal. Toutefois, cela ne doit pas ressembler à une punition. Vous pouvez fournir des jouets ou de la nourriture pendant vos absences. Et puis surtout, en présence de votre animal, ne cédez pas à tous ses caprices, à toutes ses demandes de marques d’affection. Sinon, vous n’en sortirez pas ! De là à devoir apprendre la distanciation sociale à votre toutou… Il n’y a qu’un pas.

De même, si vous êtes plutôt félin… n’oubliez pas le fameux dicton, un brin exagéré sans doute : ce n’est pas le chat qui habite chez vous, mais vous qui êtes toléré sur son territoire. Donc votre “surprésence” à domicile pendant le confinement peut perturber ses habitudes. 
Certains vétérinaires ont constaté durant la première période de confinement des consultations en hausse pour problème de litière, d’agressivité, de miaulements intempestifs…

Rappel sanitaire

Pour ce qui concerne plus spécifiquement le virus, il a très tôt été établi que les animaux n’étaient pas porteurs. Mais attention, ils peuvent quand même véhiculer la Covid-19 sur leur pelage. Ainsi, les autorités sanitaires invitent à se laver les mains après les caresses, à éviter bisous et léchouilles. Si l’un des membres du foyer a les symptômes du coronavirus, il doit arrêter de toucher l’animal de compagnie pour ne pas le transmettre par son intermédiaire.

David Bessenay

Vous avez un canapé flambant neuf mais aussi un chat qui prend un malin plaisir à faire ses griffes où il veut ? Comment faire pour éviter la catastrophe  ? Le meilleur moyen serait de lui empêcher l’accès au salon mais on connait l’aptitude du félin à se faufiler par les portes ou les fenêtres entrebâillées. Et puis, à quoi sert un chat si on lui interdit de venir nous ronronner dans le cou ou nous pétrir le ventre quand on somnole sur le canapé devant une série américaine ?

Évacuons donc cette première hypothèse, il reste deux solutions : placer un textile sur le canapé ou les fauteuils que vous voulez protéger (il existe aussi des sprays répulsifs) ; ou détourner son attention, en d’autres mots : invitez-le à aller se faire ses griffes ailleurs ! Vous trouverez un large choix de griffoirs dans les magasins spécialisés. Encore faut-il qu’il s’en serve. Placez-le de préférence près des lieux où il a ses habitudes de passage (près de la gamelle, de la litière) ou de repos. Le chat a tendance à faire ses griffes au réveil en s’étirant. Une fois qu’il aura pris ses habitudes, Félix ne s’attaquera plus à votre canapé !

Vous pouvez également envisager d’entretenir les griffes de votre chat pour qu’elles soient moins aiguisées. Mais attention, les chats qui passent du temps dans la nature ont besoin de bonnes griffes. Ne prenez pas cette “opération” à la légère. Il faut une pince adaptée et avoir confiance en la réaction de votre animal. Par prudence, vous pouvez aussi confier cette tâche à votre vétérinaire.

David Bessenay