L’ouverture de la pêche à la truite en 1re catégorie aura lieu le 11 mars et la saison se refermera au soir du 17 septembre.
Vérifier son matériel, acheter sa carte si ce n’est pas déjà fait, régler le réveil aux aurores… Les amateurs de pêche vont bientôt pouvoir reprendre les bonnes habitudes. Ils devraient en effet être nombreux, un peu partout en France, à converger vers les cours d’eau à partir du 11 mars, date de l’ouverture de la pêche à la truite en 1re catégorie, dont la saison se refermera au soir du 17 septembre. On l’ignore parfois, mais 1,5 million de pratiquants (dont 20 000 environ dans le département) en font le deuxième sport de France, derrière le football, mais devant le tennis, l’équitation ou encore le basket-ball. Voici quelques conseils à destination des personnes qui ont envie de s’y mettre.
Prendre sa carte
C’est la base. Tout le monde ne le sait pas, il s’agit pourtant de la première démarche à effectuer, notamment pour être en conformité avec la réglementation. Il est possible d’acheter la carte de pêche sur le site internet www.cartedepeche.fr ou chez un détaillant si l’on souhaite échanger de vive voix et obtenir des conseils. Plusieurs formules existent (quotidienne, hebdomadaire) pour tester la discipline avant d’investir les 80 euros annuels. Il existe aussi des offres privilégiées pour les enfants – pour les moins de 12 ans, la carte annuelle revient moins cher que celle à la journée ! – et les femmes.
Cibler le lieu et la technique de son choix
Truite ou carnassier, à la mouche ou au leurre… À chaque type de pêche son terrain de jeu ! Pour trouver le plus près de chez vous ou celui qui correspond le mieux à vos envies, rendez-vous sur peche42.fr. Le site internet de la Fédération de la Loire pour la pêche et la protection du milieu aquatique (FDAAPPMA42) présente les différents parcours (sans tuer, à la mouche, carpe de nuit, truite arc en ciel, etc.) et on en retrouve l’intégralité sur le dépliant 2023, téléchargeable et disponible dans de nombreux établissements.
S’équiper sans trop dépenser
On connaît tous quelqu’un qui a investi dans des baskets hors de prix et dans la dernière montre connectée à la mode avant de laisser son matériel au placard après trois footings. Comme pour la course à pied, pas besoin de dépenser une fortune pour commencer à se faire plaisir. « On peut très bien trouver du matériel peu onéreux qui fera l’affaire, assure Sylver Biscarat, chargé de développement à la FDAAPPMA42. Commencez par vous faire une idée sur YouTube, puis faites-vous conseiller en magasin. À titre d’indication, une canne à 50 euros et une boite de vers de terre suffisent pour se lancer dans la pêche à la truite. »
Préparer son matériel
N’attendez pas de vous retrouver au bord de l’eau pour vous rendre compte que quelque chose manque. Si un proche vous prête du matériel qui n’a pas servi depuis longtemps, vérifiez qu’il n’est pas rouillé, que l’hameçon pique encore, que le fil n’est pas vrillé, etc. Vous prévoyez de vous engager sur un parcours no-kill ? Écrasez l’ardillon (l’extrémité de l’hameçon) avec une pince pour infliger le moins de dégâts possible à vos “trophées”.
Respecter le poisson
Anticipez la sortie de vos prises. Quand bien même vous décideriez de conserver le poisson pour le déguster, il se peut que vous deviez le relâcher s’il ne respecte pas la taille minimale de capture (20 ou 23 cm pour la truite selon les secteurs). Chaque seconde compte : moins il reste hors de l’eau, mieux ce sera. Une pince aidera à décrocher l’hameçon le plus rapidement possible, tandis que l’épuisette permettra de maintenir le poisson dans l’eau le temps d’attraper son appareil photo ou son smartphone pour immortaliser ce moment. « Pensez à bien vous mouiller les mains avant de manipuler l’animal afin de préserver son mucus et, par la même, son immunité, recommande Sylver Biscarat. Veillez aussi à ne pas le serrer trop fort et ne le posez jamais sur la terre. »
A vous de jouer maintenant !
Franck Talluto