Particuliers, collectivités et entreprises sont de plus en plus nombreux à mettre en place des aménagements favorisant des économies.
Grâce à un simple système de récupération d’eau de pluie, il est possible d’économiser jusqu’à 200 euros par an lorsque l’on dispose d’un terrain de 200 m2 ! Autant dire que cette astuce a de quoi séduire. Elle fait d’ailleurs de plus en plus d’adeptes, qu’il s’agisse de particuliers, de collectivités ou encore d’entreprises.
Récupérer l’eau de pluie permet en effet de répondre à ses besoins en eau pour un usage domestique. Faire tourner sa machine à laver, arroser son jardin ou son potager, laver sa voiture ou encore alimenter l’évacuation des sanitaires. Les intérêts sont multiples. Cela permet de réaliser des économies chaque année mais également de préserver le bien le plus précieux, l’or bleu. Par temps de canicule, ce système est également utile, notamment en période de restrictions d’eau et d’interdiction d’arroser.
Plusieurs types de solutions
Si vous souhaitez vous lancer dans cette aventure, plusieurs solutions existent, selon que vous habitiez en maison ou dans un appartement doté d’un balcon. Le plus simple, dans le premier cas, reste d’installer un récupérateur d’eau de pluie sur le toit. Celui-ci va tout simplement filtrer puis stocker dans une cuve fermée l’eau qui ruisselle sur le toit de la maison. Il en existe en différents matériaux, depuis le plastique jusqu’au béton en passant par le polyéthylène, et en différentes capacités. Au sol, la cuve peut être enterrée ou non.
« La cuve peut être enterrée, posée sur le toit ou à même le sol, précise un professionnel de l’arrosage, chez Chomat Arrosage à Saint-Just-Saint-Rambert. Comme une réserve incendie, elle permet de stocker l’eau sans que ne se développent d’algues. » Pour s’équiper d’une cuve enterrée, il suffit de creuser un trou. Hors-sol, il faut bien s’assurer de la stabilité du terrain.
Avant cela, certaines précautions peuvent s’avérer utiles. Ainsi, si l’eau de pluie ruisselle sur un toit, il faut bien s’assurer que celui-ci ne contienne ni plomb ni amiante. Une grille de protection placée sur la gouttière permettra d’éliminer de l’eau d’éventuels déchets, insectes et feuilles mortes. Le récupérateur doit être installé idéalement à l’ombre afin d’éviter la prolifération d’algues et être nettoyé régulièrement.
Aujourd’hui de plus en plus de particuliers s’équipent. Chez Chomat Arrosage, la clientèle est constituée de particuliers, de collectivités et de professionnels : « Beaucoup de particuliers se constituent une réserve en amont de la construction. » Si vous ne pouvez pas vous équiper d’un récupérateur, d’autres systèmes existent. Créer une mare dans son jardin, utiliser une bâche trouée placée sur un bidon ou encore répartir des récipients dans le jardin en sont quelques exemples.
Céline Clément