Les écuries accueillent les animaux élevés pour la viande

Comme le veut la tradition, bovins et agneaux se sont installés dans la matinée dans les écuries et le chapiteau à proximité.

Les écuries accueillent les animaux élevés pour la viande

Les écuries du centre-ville de Feurs accueilleront, comme le veut la tradition, les animaux de boucherie, sous la responsabilité de l’Association du comice agricole. Ils sont près de 200 bovins (charolais, croisés, limousins) et 124 agneaux à s’être installés dans la matinée du vendredi dans les écuries et le chapiteau à proximité, et à repartir le dimanche en fin de journée.

Un jury devait se rassemblera tôt ce samedi matin pour établir un classement et attribuer des prix d’honneur aux meilleurs animaux. Ce n’est qu’à l’issue du jugement que les transactions pourront commencer ; les acheteurs (bouchers dits "traditionnels”, bouchers de grandes surfaces…) pourront alors pénétrer dans les écuries, tout comme les visiteurs (aux environs de 10h30). Juges et acheteurs rechercheront la finesse de l’animal : os fin, développement musculaire important, pas trop de graisse.

Pour compléter ce pôle dédié aux animaux élevés pour la viande, sont exposés des taureaux (charolais et limousins) proposés à la vente pour assurer la reproduction dans les troupeaux, ainsi que des moutons (béliers, brebis) présentant les races ovines élevées dans le département.

« On revient de loin, après deux années compliquées », assure Pierre Dosson, le président de l’Association du comice agricole, le Covid ayant conduit deux fois à l’annulation de l’événement. « Nous avons quand même tenu à classer les animaux, dans les exploitations en 2020 et dans les écuries à huis clos en 2021. L’objectif était de permettre aux éleveurs de valoriser leurs animaux. » Ils semblent en être reconnaissants puisqu’ils ne sont pas moins de 80 à avoir inscrit des animaux.

Même si le nombre de bovins et ovins est inférieur aux éditions précédentes, ce qui est la tendance ces dernières années dans l’ensemble des concours d’animaux de boucherie, le nombre d’éleveurs se maintient. Et c’est une satisfaction pour les organisateurs. « Ils viennent pour vendre leurs animaux, mais disent aussi qu’ils sont présents pour l’ambiance qui règne dans les écuries », rapporte Pierre Dosson.

Dégustation de viande

De la fourche à la fourchette… L’expression devient réalité puisqu’une dégustation de viande est organisée par la FDSEA et les Jeunes agriculteurs de la Loire (syndicalisme agricole majoritaire) dans l’enceinte des écuries les samedi et dimanche en milieu de journée. Cette initiative est soutenue par Interbev (Interprofession bétail et viande).

Outre le fait de goûter de la viande, cette dégustation est aussi l’occasion d’échanger avec des éleveurs. Pour mémoire, le billet d’entrée donne accès aux écuries, à La ferme aux enfants, ainsi qu’à l’exposition de l’Association des amis de la basse-cour.

Lucie Grolleau Frécon