JLTP Ramonage : propreté et sécurité, onze ans d’expérience

Pratique très encadrée, le ramonage a des vertus autant sécuritaires qu'environnementales et économiques. Les explications de Jonathan Latour.

JLTP Ramonage : propreté et sécurité, onze ans d’expérience

C’est par la maçonnerie que Jonathan Latour a découvert le métier de ramoneur : « Dans la famille, nous sommes maçons de père en fils depuis quatre générations. Pendant les vacances scolaires, j’aimais donner des coups de main à mon papa, Jean-Louis, artisan maçon-couvreur qui ramonait les cheminées. Il était installé à Saint-Etienne-le-Molard. »

Après ses études à l’école des Travaux publics d’Égletons, dans la Creuse, Jonathan a réussi le concours des Meilleurs ouvriers de France en Aménagement urbain (pose de pavés et bordures). A 19 ans, il se mettait à son compte à l’enseigne JLTP et se spécialisait dans le ramonage des cheminées. Ce travail, qui consiste à nettoyer les conduits de cheminées, nécessite beaucoup de minutie. Un ramonage doit être réalisé proprement et tout doit être nickel à la sortie. Jonathan Latour y veille tout spécialement.

La loi, rappelée par les compagnies d’assurances, oblige à faire deux ramonages par an pour les conduits d’installations à granulés (poêle ou chauffage), pour les installations au fuel, au bois, et au charbon, dont un pendant la période de chauffe. Un seul ramonage suffit pour le chauffage au gaz. Indépendamment du caractère obligatoire, un ramonage permet d’effectuer des économies de combustible, d’obtenir un meilleur tirage et de limiter la pollution.

L’outil de base est le hérisson, une brosse cylindrique ou sphérique qui, par frottement, élimine les poussières et dépôts de suie. L’artisan adapte son travail en fonction des situations et de l’état des conduits : « Je fais passer le hérisson par le haut si la cheminée est bien encrassée, sinon par le bas. »

La suie peut se vitrifier et former une sorte de goudron : le bistre, que l’on élimine avec un appareil à débistrer. Pour les cheminées à foyer ouvert, qui deviennent de plus en plus rares, le ramoneur utilise un balai spécial. Une cheminée encombrée de suie et de bistre représente un double danger pour son utilisateur : un risque de feu de cheminée ou même une intoxication au monoxyde de carbone.

Interventions sur toute la Loire

En onze ans de pratique, Jonathan Latour se sent bien dans son métier et ça se sait : « Il y a certains clients que je vois depuis dix ans. Je connais l’installation et un rapport de confiance s’est établi. » Un ramonage dure une heure en moyenne. L’entreprise JLTP, qui est installée à Saint-Georges-en-Couzan, intervient dans tout le département de la Loire, tout au long de l’année : dans les maisons et appartements de particuliers, dans les habitats collectifs, dans les commerces, etc.

Pendant la période d’hiver, le chauffage doit être éteint depuis la veille ou du moins depuis douze heures avant l’intervention de Jonathan. Les clients le contactent par téléphone. Il répond systématiquement aux appels, en différé s’il se trouve en intervention. Il organise ses tournées par secteurs géographiques, en veillant à la ponctualité.

Jean-Paul Jasserand

06.95.90.50.45
Saint-Georges-en-Couzan, 108 chemin de l’Olme