Pierre-Jean Rochette
« Le grand drame de ma vie, c’est que je suis fromage ET dessert »

Désormais sénateur de la Loire, l’ancien maire de Boën-sur-Lignon s’est prêté avec enthousiasme et humour à notre questionnaire décalé.

« Le grand drame de ma vie, c’est que je suis fromage ET dessert »

Couche-tôt ou couche-tard ?

Couche-tard, sans hésitation. Je suis moins dérangé dans mon travail et je suis d’un naturel assez festif.

Thé ou café ?

Café, 1 litre par jour minimum ! Je ne recommande à personne mon hygiène de vie, qu’on soit très clair (rires).

Frites ou salade ?

Si mon épouse lit, je vais dire salade, mais, en vérité, c’est plutôt frites.

Vin blanc ou rouge ?

Vin rouge, de Bourgogne et de notre département de la Loire, bien entendu. Je bois un peu plus de côtes-du-Forez, j’adore aussi les vins de la vallée du Rhône. J’apprécie quand même beaucoup de vins !

Fromage ou dessert ?

Le grand drame de ma vie, c’est que je suis fromage ET dessert. Je crois d’ailleurs que cela se voit... Si j’avais vraiment un choix à faire, je pourrais me passer des desserts, mais pas du fromage.

Musée ou shopping ?

J’ai évolué, j’étais davantage shopping étant plus jeune et maintenant, je suis plutôt musée. Les derniers que j’ai visités sont le musée Van Gogh aux Pays-Bas et le musée Picasso, deux belles expériences. Localement, j’aime beaucoup le musée d’art et d’industrie de Saint-Etienne. Il reprend une partie de notre vie industrielle ligérienne, Manufrance, les armes, la passementerie… J’ai une petite préférence aussi pour le musée de la vigne et du vin de Boën-sur-Lignon, qui est ma commune d’adoption.

Film ou série ?

Les deux. Il y a un film que je regarde au moins une fois par an, c’est Love actually. Oui, c’est surprenant (rires). Côté séries, je ne suis pas trop science-fiction, je préfère celles qui ont un lien avec une histoire vraie ou qui retracent la vie de personnalités.

Jeu de société ou jeu vidéo ?

Jeux vidéo si je suis tout seul, mais j’adore les jeux de société et les jeux en société. Je m’explique : en soirée avec mes amis, on pratiquait beaucoup le Loup garou, qui est d’ailleurs devenu une émission de télévision récemment (Les Traîtres, NDLR), et c’était assez drôle. Les jeux vidéo que j’affectionne ? Je vais me faire du tort en répondant, parce que je joue à Call of Duty, qui n’est pas forcément très pacifique… Je joue aussi à des jeux de foot en ligne. Je ferais bien de faire du sport moi-même plutôt que sur la PlayStation, ce serait certainement mieux pour mon corps et pour ma santé mentale (rires).

Mac ou PC ?

PC, je n’ai jamais eu de Mac. J’ai du mal avec l’environnement iPhone, on peut moins le tripatouiller. Je trouve qu’Android et les PC sont plus personnalisables.

Appel ou SMS ?

SMS, je réponds tout de suite alors que je décroche rarement quand on m’appelle. D’ailleurs, c’est l’occasion de présenter des excuses publiques à tous ceux à qui je ne réponds pas.

Facebook ou Instagram ?

J’utilise Facebook pour mes actions publiques, donc c’est celui dont je me sers le plus. Instagram, c’est très occasionnel et dans mon cercle privé familial.

Mer ou montagne ?

Mer, historiquement, parce que j’étais habitué avec mes parents à aller dans une petite station du Languedoc-Roussillon qui s’appelle Narbonne Plage. Je suis un très mauvais skieur car je n’ai jamais véritablement mis les pieds sur des skis, même si je suis en train de me rattraper.

Tatouage ou piercing ?

On peut déclencher beaucoup d’interrogations... Allez, piercing. Car peut-être que j’en ai un et que je ne vous le dirai pas (rires).

Slip ou caleçon ?

Caleçon.

Maire ou sénateur ?

C’est un choix cornélien ! Les deux sont très bien, ce sont des niveaux de responsabilité différents, avec un engagement qui doit être le même dans la volonté de faire, dans l’envie de changer les choses, dans les convictions qu’on doit associer à ces fonctions. Puisqu’il faut répondre, je vais dire sénateur étant donné que c’est ma fonction actuelle, mais j’ai été très heureux en tant que maire.

Baskets ou chaussures de ville ?

Je préfère les baskets, mais on a un dress code strict au Sénat : cravate, costume, chaussures. Je suis donc plus souvent en chaussures de ville et en costume qu’en baskets désormais, mais j’ai même des charentaises à la maison.

Avec ou sans cravate ?

Sans cravate, mais, comme je le disais, on est obligé d’en porter au Sénat. Cela fait partie du règlement intérieur à respecter pour pouvoir entrer dans l’hémicycle. De fait, je passe plus de journées en cravate que sans et j’ai d’ailleurs dû renouveler mon stock.

Kops ou tribune officielle ?

C’est une bonne question (il sourit). J’allais déjà en tribune officielle avant d’occuper mes fonctions actuelles car je me rendais au match pour entretenir des relations professionnelles, mais j’ai passé, étant jeune, beaucoup de temps dans le kop Nord et je pense que cela m’a aidé à me construire. Donc plutôt kops, pour lesquels je garde une grande affection. Saint-Étienne a la chance d’avoir ce public que l’on connaît tous, qui fait véritablement la différence quand ce club est en difficulté et j’ai du mal avec les sanctions qui sont imposées à la fois à l’ASSE et aux groupes de supporters. Elles me semblent un peu intransigeantes et violentes, j’ai l’impression que Saint-Étienne n’a pas le droit à la moindre erreur… C’est un club qui le paye cash, que ce soit aussi bien du côté sportif, du côté gestion que du côté groupes de supporters. C’est le sens du travail que je suis en train de mener, j’espère pouvoir y associer la ministre des Sports prochainement et l’accompagner à un match à Geoffroy-Guichard pour qu’elle puisse voir que les supporters stéphanois que nous sommes ne sont pas des criminels.

Plaine du Forez ou monts du Forez ?

C’est difficile… Plaine du Forez la semaine et monts du Forez le week-end, comme beaucoup de Ligériens.

Astérix ou Obélix ?

Obélix, sans hésiter. Au niveau du casse-croûte, ce doit être plus sympa !

Action ou vérité ?

Il faut des deux, mais plutôt action. On peut dire des vérités, mais si elles ne sont pas suivies d’actions, ça reste parfois sans effet.

Propos recueillis par Franck Talluto