« Anthracite », quand Auvergne- Rhône-Alpes s’expose sur Netflix

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« Anthracite », quand Auvergne- Rhône-Alpes s’expose sur Netflix
© Christine Tamalet/Netflix

Depuis quelques semaines, le monde entier a les yeux braqués sur Auvergne-Rhône-Alpes. Bon, on exagère, c’est vrai. En revanche, la plate-forme américaine Netflix a bel et bien ajouté à son catalogue une série tournée dans la région. Librement inspirée du suicide collectif de seize disciples de la secte de l’Ordre du temple solaire en décembre 1995 dans le Vercors, Anthracite raconte comment, 30 ans après, un meurtre remet le feu aux poudres.

On suit les pas de Jaro Gatsi (incarné par le rappeur Hatik) et d’Ida (Noémie Schmidt), jeune femme excentrique et détective amatrice 2.0 partie à la recherche de son père, journaliste qui avait travaillé sur l’affaire à l’époque. Un duo qui fonctionne très bien dans ces six épisodes qui va voir la quiétude de la petite ville fictive de Lévionna être troublée par les secrets et la mort. À ses côtés, on retrouve Camille Lou, Nicolas Godart, Kad Merad ou encore Jean-Marc Barr.

Autant de personnages que l’on voit évoluer dans les différents lieux de cette histoire tournée de février à mai 2023 entre Isère, Savoie et Drôme. Notamment à Pont-en-Royans (Lévionna), Saint-Nazaire-en-Royans et Saint-Georges-d’Hurtières (mines), Saint-Martin-d’Hères (hôpital), Chamrousse (mobil-home, magasin de ski, lac), Vinay (asile), La Mure (cimetière), Saint-Honoré (gendarmerie) ou encore au mémorial de la Résistance de Vassieux-en-Vercors (laboratoire). Précisons que la scénariste, Fanny Robert, est iséroise et que le réalisateur, Julius Berg, est originaire du Puy-de-Dôme. Si Anthracite n’est pas exempte de défauts, elle n’en reste pas moins un bon divertissement sur les thèmes de l’emprise et du secret. 

Franck Talluto