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Les Gaulois, vraiment irréductibles

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Par Par Franck Talluto
Les Gaulois, vraiment irréductibles
© Netflix

23 ans après le triomphe d’Astérix et Obélix : mission Cléopâtre, Alain Chabat, s’il n’a pas fait tomber le ciel sur la tête de nos deux Gaulois préférés, les propulse sur le devant de la scène dans la nouvelle série d’animation Le combat des chefs. Les amateurs y retrouveront tout ce qui a fait le sel des personnages de Goscinny, entre jeux de mots bien trouvés et réparties pleines de piquants.

S’il n’y a rien à dire côté design ou animation, le changement de voix des irréductibles trouble les passionnés : s’il est difficile de succéder à Roger Carel, qui a prêté sa voix au plus malin des Gaulois pendant presque 50  ans, Alain Chabat s’en sort bien. On retrouve aussi Gilles Lelouche en Obélix, Thierry Lhermitte en Panoramix, Laurent Laffite en César, Géraldine Nakache en Bonemine ou encore Jean-Pascal Zidi en Potus, légionnaire romain empoté. La palme revient peut-être à Jérôme Commandeur, interprétant la mère de César, tranchante à souhait. 

L’ossature narrative est bien construite et épaissit les personnages : de sage, Panoramix devient comique en oubliant la recette de la potion, les relations entre les deux héros ne sont pas toujours au beau fixe et César, bien que souvent tourné en ridicule, est vraiment méchant. Une équation qui fonctionne très bien malgré une intrigue pas tout à fait novatrice, mêlant plusieurs histoires vécues par les Gaulois. 

Alexandra Blanchard-Pacrot 

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