Bien s’assurer rime avec sécurité et tranquillité

Si souscrire une assurance habitation relève de l’évidence, on ne pense pas toujours à la tenir à jour. Pourtant, c’est ce qui fait toute la différence en cas de sinistre. Vous aménagez des combles ou construisez une extension ? Indiquez-le à votre assureur au risque que l’indemnisation soit revue à la baisse au passage de l’expert. Et s’il faut reconstruire après un incendie, seuls les éléments officiellement déclarés seront pris en compte.

Trop de propriétaires omettent cette étape, par négligence ou par crainte de voir leur taxe foncière augmenter. Or, contrairement à ce que certains croient, les assureurs ne communiquent aucunement avec l’administration fiscale.

Le risque de sous-évaluer

Même chose pour les protections. Annoncer trois serrures alors qu’on n’en a qu’une, c’est risquer un refus de prise en charge en cas d’effraction. Mieux vaut coller à la réalité, même si cela augmente un peu la cotisation. De même, ne faites pas d’économies de bouts de chandelle concernant le contenu du logement en ne pensant qu’au mobilier et à l’électroménager. Intégrez la vaisselle, les vêtements et les objets de valeur à votre évaluation, autant d’éléments qu’on oublie parfois et qui, en cas d’incident, pèsent lourd. Idem à l’extérieur : si vous avez un salon de jardin ou un portail automatique, souscrivez une garantie aménagements extérieurs car tempêtes et grêle deviennent de plus en plus fréquentes.

Des contrats à revoir tous les trois ans

Enfin, faites un point sur vos contrats tous les trois ans. Pas forcément dans l’idée de changer d’assureur, mais pour ajuster les garanties. Pose de panneaux photovoltaïques, construction de piscine, adoption d’un chien potentiellement dangereux (catégories 1 et 2) constituent autant de changements à signaler. Bien s’assurer, ce n’est pas payer plus, c’est surtout éviter de perdre gros.