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Après son carton aux États-Unis, Yellowjackets a débarqué sur Canal+ début mars. Une série qui n’a rien à voir avec le mouvement des gilets jaunes, contrairement à ce que pourrait laisser penser son nom. Il fait référence à la tenue des footballeuses qui sont les héroïnes de ce récit mené en parallèle sur deux époques.
D’une part, en 1996, lorsque l’avion dans lequel ces adolescentes embarquent pour aller disputer un tournoi national s’écrase. On suit alors leur quotidien dans une forêt inhospitalière, dont on sait qu’il va durer 19 mois. De l’autre, on retrouve quatre d’entre elles devenues adultes et qui doivent vivre avec ce passé tandis qu’approche le 25e anniversaire de la tragédie. Pleine de suspense et avec une dose de fantastique, cette première saison – une deuxième a déjà été annoncée – soulève pas mal de questions. Qu’ont dû faire ces jeunes filles pour survivre ? Que sont devenues celles que l’on ne retrouve pas dans le présent ?
Soutenue par une bande originale qui rappellera des souvenirs aux adolescents des années 1990 (The Smashing Pumpkins, Kim Wilde, The Cranberries, The Prodigy, The Offspring, Ace of Base, etc.), Yellowjackets puise dans de multiples sources d’inspiration. On peut citer le roman Sa Majesté des mouches, la série Lost ou encore le crash de l’équipe nationale uruguayenne de rugby dans la Cordillère des Andes en 1972, raconté dans le film Les Survivants et dont Netflix prépare une adaptation.
Franck Talluto