Virginie Giraud
« J’ai eu un vrai coup de cœur pour la Loire »
Formatrice en équitation à la MFR du Forez (Mornand-en-Forez), conseillère technique au comité départemental d’équitation, membre du conseil d’administration à la société hippique de la Loire (Feurs), Virginie Giraud se prête à son tour à notre nouvelle rubrique Pile ou Face. Second degré exigé !
Couche-tôt ou couche-tard ?
Couche-tard, sans doute en raison de mes origines méditerranéennes. C’est de famille, on mange tard, on vit tard et on se couche tard.
Thé ou café ?
Les deux sont essentiels à mon équilibre. Je ne peux pas commencer la journée sans café, mais j’essaie de me limiter à quatre tasses par jour. Le reste du temps, comme je n’aime pas l’eau plate, je bois toutes sortes d’infusions et de thés froids. J’ai toujours des gourdes avec moi et ça intrigue beaucoup de personnes (rires).
Sucré ou salé ?
Elle est difficile, celle-là, car je suis gourmande… Allez, peut-être plutôt salé ! J’ai un papa féru de fromage, nous avons donc une grosse culture en la matière dans la famille.
Vin blanc ou rouge ?
Blanc et sec, sans hésiter ! J’aime particulièrement le Viognier, le Sauvignon et les Bourgogne.
Musée ou shopping ?
Ni l’un ni l’autre. Pour moi, le shopping est plus une contrainte qu’autre chose et je n’ai pas vraiment le temps pour les musées. Je n’y suis pas fermée, mais, avec mon sport et celui des enfants, c’est compliqué !
Jeu de société ou jeu vidéo ?
Je ne suis pas du tout jeu vidéo, donc jeu de société. Dans la famille, on aime bien la belote.
Mac ou PC ?
PC, mais pas spécialement par choix. Je suis équipée de la sorte au niveau professionnel, j’ai donc du mal à voir l’intérêt d’aller vers Mac, qui me paraît en plus très compliqué.
Appel ou SMS ?
Comme je suis bavarde, je choisis le SMS. Il permet d’aller à l’essentiel !
Facebook ou Instagram ?
Twitter (rires). Je n’ai pas de compte Instagram, tandis que j’utilise surtout Facebook pour garder du lien avec les anciens élèves. Alors que Twitter me permet de sélectionner des chaînes d’info, titres de presse écrite, journalistes et chroniqueurs pour m’informer par rapport à mes centres d’intérêt
Mer ou montagne ?
La montagne à la mer ! J’ai de la famille dans le Var, où j’ai vécu et où je retourne régulièrement. Là-bas, j’aime aller marcher dans le massif des Maures ou celui de la Sainte-Baume. En revanche, je ne suis pas du tout sports d’hiver, ce qui est plus lié à mon histoire familiale qu’à une sensibilité. Quand je suis arrivée en Rhône-Alpes, je suis passée pour une extraterrestre à dire que je n’avais jamais skié à part une fois en CM1 (rires). Avec une journée passée à Chalmazel l’an dernier, ce sont les deux seules fois où j’ai posé les pieds sur des skis, c’est limité !
Jupe ou pantalon ?
Pantalon, par obligation professionnelle. Formatrice en équitation, je dois en permanence être en capacité de faire une démonstration ou d’intervenir en cas de souci avec le cheval d’un de mes élèves. En tant qu’adulte référent, apprendre aux apprenants à avoir une tenue correcte et adaptée me paraît important aussi. L’image qu’on renvoie aux élèves est essentielle.
Tatouage ou piercing ?
Ni l’un ni l’autre. Je respecte, comprends et ne juge pas, mais ce n’est pas mon truc.
Trot ou galop ?
Trot, dans la mesure où le département compte 64 entraîneurs de trotteurs et un seul de galop. Et puis il n’y a que du trot à l’hippodrome de Feurs. Le constat est identique au niveau de la formation, on accueille très peu de galopeurs à la MFR du Forez à Mornand-en-Forez.
Départ ou arrivée ?
C’est à l’arrivée qu’il y a de l’ambiance, que le public se retrouve, crie, que les chevaux sont au maximum de leur effort et qu’on a les plus belles images. En plus, pour l’anecdote, depuis qu’on a modernisé le départ à Feurs avec le système au laser, il y a beaucoup de faux départs (rires).
Obstacles ou dressage ?
Après quinze ans de saut d’obstacles en compétition, je me suis mise au dressage par obligation pour passer mon diplôme d’enseignant. J’ai apprécié cette discipline et m’y suis formée, mais, aujourd’hui, je pratique essentiellement le pony-games. C’était encore improbable pour moi il y a une dizaine d’années, mais je l’ai découverte et elle est géniale, d’autant qu’elle se pratique en équipe.
Apprendre ou transmettre ?
Apprendre pour transmettre. A 6 ans déjà, je voulais être monitrice d’équitation ! J’ai su très jeune que je voulais enseigner, quitte à aller vers une autre matière si je n’étais pas au niveau. J’aime profondément mon métier et je n’ai jamais envisagé d’arrêter.
Plaine du Forez ou monts du Forez ?
J’aime les deux, pour avoir vécu à Saint-Just-en-Bas et aujourd’hui à Boën-sur-Lignon. Je suis arrivée dans la Loire en 2003 sans connaître le territoire et cette diversité fait le charme de ce département qui n’est pas reconnu à sa juste valeur. Des deux côtés du fleuve, il y a des endroits méconnus mais magnifiques à découvrir à cheval ou à pied. Après avoir habité dans beaucoup d’endroits en France, j’ai eu un vrai coup de cœur pour la Loire et j’y ai posé mes valises sans aucun regret. On y est vraiment bien, en particulier pour l’élevage des chevaux, avec un sentiment de plénitude, de verdure.
Astérix ou Obélix ?
Obélix a ce côté épicurien, sympathique, mais je ne peux pas avoir son rythme de vie car je suis toujours obligée d’être à 200 à l’heure. Et puis Astérix a aussi ce petit côté chef de file dans lequel je me reconnais.
Action ou vérité ?
Action, je préfère les gens qui agissent à ceux qui parlent. J’estime de toute façon que la vérité est une obligation et je ne sais pas mentir, ce qui m’a parfois porté préjudice.
Propos recueillis par Franck Talluto