Tourisme
La Loire a enfin son « Guide du routard »

Le Guide du routard consacre enfin une édition au département de la Loire. Présentation.

La Loire a enfin son « Guide du routard »
Pour Philippe Gloaguen, cofondateur du Guide du routard : « En général, un nouveau guide amène 20 à 30 % de clientèle en plus aux établissements cités ».

C’est le dernier né de la collection. Le 19 mai, dans les salons de l’hôtel du Département à Saint-Etienne, Le Guide du routard a dévoilé la 1re édition de celui qu’il consacre à la Loire. 160 pages tout en couleurs et riches en idées de sorties, à retrouver dans les librairies et autres points de vente (12,90 euros).

Après une partie généraliste en guise d’introduction, ce joli petit livre consacre, dans l’ordre, des chapitres à Saint-Etienne et ses environs, au Parc naturel régional du Pilat, au Gorges de la Loire, au Forez, à Roanne et au Roannais, pour finir par Forez-Est. Chacun dispose d’une couleur attitrée, permettant de les identifier rapidement. Au fil des pages, on retrouve les incontournables du secteur à voir, à faire et des suggestions d’endroits où manger et où dormir.

« Voilà des années qu’on l’attendait », se réjouissait Georges Ziegler, président du Conseil départemental, lors du lancement de cette « invitation à venir découvrir le territoire » : « On lui souhaite bon vent et qu’il fasse venir beaucoup de gens, j’espère qu’il deviendra la bible de tous ceux qui voudront faire le pèlerinage vers la Loire. » L’enjeu est de taille, acquiesçait Véronique Chaverot. « On en a bien besoin car le tourisme c’est aussi de l’économie », relevait la vice-présidente en charge de l’attractivité et du tourisme.

Le Département investit 85 000 euros

Philippe Gloaguen n’en doute pas. « En général, un nouveau guide amène 20 à 30 % de clientèle en plus aux établissements cités », affirmait le cofondateur du Guide du routard. Les collectivités, très représentées lors du lancement, applaudiraient certainement. Preuve de l’importance qu’il accorde à ce document, le Département a apporté une contribution de 85 000 euros. « Pas pour la rédaction, mais pour l’impression et la mise en route la première année », précisait Philippe Gloaguen.

Dans son discours, il a aussi raconté pourquoi cet ouvrage a tant tardé à exister. La raison est d’ordre technique, détaillait-il avant d’épingler « l’énarque qui a découpé la France de manière aberrante » : « Habituellement, nous traitons par région, mais c’est impossible en Auvergne-Rhône-Alpes, très éclectique et avec des cultures bien différentes. » Autre facteur évoqué, l’ « image antitouristique » liée à « la désindustrialisation terrible dans les années 1980 ».

La page est tournée depuis. « Vous avez une nature très belle, des choses magnifiques, encore faut-il que ça se sache. C’est le travail du Guide du routard », lançait encore Philippe Gloaguen. Il ambitionne que 30 000 exemplaires du Guide Loire s’écoulent la première année, lui qui devrait faire l’objet d’une nouvelle édition en 2023.

Franck Talluto