Avec « Tapie », Netflix évite le nanar

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Avec « Tapie », Netflix évite le nanar
© Netflix

Deux ans après le décès de Bernard Tapie, Netflix a mis en ligne une série qui lui est consacrée. Tapie raconte l’ascension (puis la chute) de celui qui a tour à tour été chanteur (et préféré à Michel Polnareff dans un télécrochet auquel il participe sous le pseudonyme Bernard Tapy), homme d’affaires, président d’un club de football, député ou encore ministre. Attention toutefois, ne vous attendez pas à un documentaire. Comme le rappelle la mention qui s’affiche à l’écran au début des sept épisodes, « cette série est librement inspirée de faits réels ». Les dialogues et les situations liées à la vie privée ont notamment été imaginés par l’équipe qui a mené ce projet.

C’est particulièrement vrai pour la place que cette fiction donne à Dominique Tapie dans la conduite des affaires du couple. « Je n’ai jamais mis un œil dans les dossiers de mon mari (…) Je n’étais pas entrepreneuse », a-t-elle rappelé sur BFM. Et la deuxième épouse de Bernard Tapie de regretter que ce programme le fasse « un peu passer pour un idiot », citant la scène des tartines à Montfermeil ou le face-à-face final avec le procureur Éric de Montgolfier dans le cadre de l’enquête autour du match entre Valenciennes et Marseille. Ce Tapie n’en reste pas moins un très bon divertissement, porté par un excellent Laurent Laffite. 

Franck Talluto 

Tapie, sept épisodes, à voir sur Netflix