Mickaël Furnon
« Pouvoir vivre peinard ici tout en continuant à exercer mon métier est un vrai luxe »

Mickey 3D, alias Mickaël Furnon, musicien. Nouvel album, Nous étions des humains. En concert à Montbrison les 8, 9 et 10 février (complets)

« Pouvoir vivre peinard ici tout en continuant à exercer mon métier est un vrai luxe »
© Jaco Berger

Couche-tôt ou couche-tard ?

J’ai longtemps été couche-tard, mais plutôt couche-tôt maintenant. Il faut emmener les enfants à l’école (rires).

Frites ou salade ?

Je trouve qu’ils vont bien ensemble, on a le droit de dire les deux ? (rires)

Fromage ou dessert ?

Les deux, encore une fois. J’ai un petit penchant pour le sucré et j’adore le chocolat, qui est mon péché mignon. Comme je suis un gars de la campagne, j’aime également le fromage en général et la fourme de Montbrison en particulier. Le bleu n’est pourtant pas trop mon truc, mais elle est assez douce.

Vin blanc ou rouge ?

Blanc l’été, rouge l’hiver. À une époque, j’appréciais aussi un petit rosé d’été des côtes-du-forez que je conseille à tout le monde quand il fait chaud.

Thé ou café ?

Thé, par défaut. Tout ce qui est excitant cardiaque ne me réussit pas trop, donc j’en bois assez peu et uniquement du décaféiné quand j’ai envie de café.

Musée ou shopping ?

Ni l’un ni l’autre. Je ne vais pas souvent dans les musées, même si j’apprécie quand ils en valent le coup. Localement, je n’en connais pas énormément à part celui d’art moderne et contemporain de Saint-Etienne. Ah si, il y a le musée d’Histoire du XXe siècle d’Estivareilles ! Il s’est passé pas mal de choses dans les bois, là-haut, pendant la Seconde Guerre mondiale, avec des maquisards qui ont arrêté les Allemands en août 1944 et ce sujet me tient à cœur. Ce sont des histoires que j’ai entendu enfant et qui m’ont toujours intéressé. Je viens d’un petit village voisin appelé Merle (Merle-Leignec, NDLR), où est né le commandant (Jean) Marey, chef départemental de l’armée secrète dont il organisait les réunions dans la ferme familiale. Cela me touche de manière très proche.

Jeux de société ou jeux vidéo ?

Je vais dire jeux de société, avec des classiques comme Monopoly ou Scrabble, sans pour autant en être un grand fan. Je n’y ai d’ailleurs pas joué depuis longtemps, mais vu que j’ai toujours détesté les jeux vidéo…

Mac ou PC ?

Mac, depuis que j’ai découvert cette marque pour faire de la musique. Ses appareils m’ont toujours semblé plus faciles d’utilisation et il n’y a pas tous ces problèmes de virus. Voilà, je suis maintenant emprisonné par Apple (rires).

« On m’a expliqué comment cela fonctionne (les réseaux sociaux) et qu’il fallait s’y soumettre, mais, personnellement, j’ai beaucoup de mal »

Facebook ou Instagram ?

J’utilise principalement Facebook. J’ai un compte Instagram, mais je suis de la vieille école et j’ai du mal à comprendre comment cela marche (rires). Les réseaux sociaux, un passage obligé pour les artistes ? Tout est déterminé par des algorithmes : plus tu es présent sur ces plateformes, plus tu ressors dans les playlists Spotify et Deezer, plus les programmateurs radio jouent tes chansons, plus ta musique va intéresser les gens, plus on va en parler, etc. On m’a expliqué comment tout cela fonctionne et qu’il fallait s’y soumettre, mais, personnellement, j’ai beaucoup de mal. Je n’écoute pas tout ce qu’on me dit car je n’ai jamais conçu la musique de cette manière-là, c’est un métier qui me dépasse un peu depuis quelques années.

Mer ou montagne ?

Depuis tout petit, j’ai toujours fait un tour à la mer l’été, comme beaucoup. La Côte d’Azur, la Méditerranée, c’est très joli. J’adore la montagne aussi, mais j’y attrape vite des vertiges.

Slip ou caleçon ?

Caleçon, depuis le début de mon adolescence. Je ne saurais pas vraiment l’expliquer, mais on est beaucoup plus à l’aise, je trouve.

Tatouage ou piercing ?

Je n’aime ni l’un, ni l’autre.

Astérix ou Obélix ?

Je ne sais pas quoi répondre, je n’ai découvert les aventures d’Astérix qu’à l’âge adulte… Gamin, j’étais fan de Tintin. J’ai dévoré les albums de Hergé, qui m’ont fait découvrir plein de civilisations, de régions du monde avec, en plus, des intrigues passionnantes. J’ai toujours ma collection, que je ressortirai dans quelques années car mes filles sont encore petites.

Écrire ou interpréter ?

Écrire ! Il est très compliqué pour moi de faire des reprises, j’oublie les paroles, la musique…Plus jeune, j’avais envie de faire comme les groupes que j’aimais à l’époque : The Cure, Depeche Mode, etc. Quand j’ai compris qu’il n’y avait que trois accords dans leurs morceaux, je me suis dit que c’est ce que je voulais faire dans la vie. Et dès que j’ai su faire, j’ai commencé à écrire des chansons.

Studio ou scène ?

C’est très difficile comme choix ! J’aurais tendance à dire studio, mais la scène me manque au bout d’un moment. Plus jeune, j’aurais choisi la scène, mais j’en ai tellement fait depuis 25 ans que j’apprécie désormais d’enregistrer des chansons à la maison. Partir à la capitale ou je ne sais où pour me mettre en lumière dans toutes les soirées et émissions n’a jamais été un rêve. Pouvoir vivre peinard ici tout en continuant à exercer mon métier est un vrai luxe, j’en ai énormément conscience.

Vinyle ou streaming ?

Je préfère le vinyle pour la qualité du son, mais je ne peux pas partir courir avec mes disques sous le bras (rires). Je suis donc abonné à un service de streaming, c’est évidemment plus pratique, ne serait-ce que pour les enfants quand ils veulent écouter de la musique, mais l’objet vinyle reste magnifique. J’ai beaucoup collectionné à une époque où les gens s’en débarrassaient, ce qui me permettait de les acheter pas cher. J’en ai des tonnes dans des cartons, mais je n’ai même plus de platine pour les utiliser…

 

Matches de l’ASSE en kops ou en loges ?

Je n’étais ni dans l’un, ni dans l’autre les dernières fois où je me suis rendu au stade. A 50 balais, j’aime bien aller en tribune latérale et profiter de l’ambiance. J’ai été dans les kops quelques fois, c’était plaisant même si cette ferveur n’est pas trop pour moi. On m’a invité quelques fois dans les loges, c’était sympa aussi. La situation actuelle n’est pas rigolote, mais il y a toujours eu des hauts et des bas dans l’histoire de l’ASSE, le club remontera un jour. La dernière fois qu’on avait été derniers de Ligue 2, il y a 20 ans, j’avais vu des matches en plein hiver avec quand même du monde dans les tribunes. Tant que ce stade s’appelle Geoffroy-Guichard et qu’il y a de l’ambiance… Je préfère cela au foot business, au fric. C’est d’ailleurs en étant entré dans cette ère que le club s’est cassé la figure. À Saint-Etienne, il faut rester avec nos valeurs.

Plaine du Forez ou monts du Forez ?

Elle est dure, celle-ci… Je suis plutôt originaire des monts du Forez et j’adore les voir depuis la plaine, mais j’aime aussi beaucoup contempler la plaine depuis les monts. Il y a d’ailleurs une chanson de Mickey 3D qui s’appelle Les Lumières dans la plaine (sur l’album Matador, sorti en 2005, NDLR). Montbrison est bien placée car on peut passer de l’un à l’autre assez rapidement.

Action ou vérité ?

J’aimais beaucoup agir plus jeune, mais je me fais vieux. Parler me va bien, maintenant, mais ça dépend des moments (rires).

Propos recueillis par Franck Talluto

© Jabo Berger

Écrire ou interpréter ?

Écrire ! Il est très compliqué pour moi de faire des reprises, j’oublie les paroles, la musique…Plus jeune, j’avais envie de faire comme les groupes que j’aimais à l’époque : The Cure, Depeche Mode, etc. Quand j’ai compris qu’il n’y avait que trois accords dans leurs morceaux, je me suis dit que c’est ce que je voulais faire dans la vie. Et dès que j’ai su faire, j’ai commencé à écrire des chansons.

Studio ou scène ?

C’est très difficile comme choix ! J’aurais tendance à dire studio, mais la scène me manque au bout d’un moment. Plus jeune, j’aurais choisi la scène, mais j’en ai tellement fait depuis 25 ans que j’apprécie désormais d’enregistrer des chansons à la maison. Partir à la capitale ou je ne sais où pour me mettre en lumière dans toutes les soirées et émissions n’a jamais été un rêve. Pouvoir vivre peinard ici tout en continuant à exercer mon métier est un vrai luxe, j’en ai énormément conscience.

Vinyle ou streaming ?

Je préfère le vinyle pour la qualité du son, mais je ne peux pas partir courir avec mes disques sous le bras (rires). Je suis donc abonné à un service de streaming, c’est évidemment plus pratique, ne serait-ce que pour les enfants quand ils veulent écouter de la musique, mais l’objet vinyle reste magnifique. J’ai beaucoup collectionné à une époque où les gens s’en débarrassaient, ce qui me permettait de les acheter pas cher. J’en ai des tonnes dans des cartons, mais je n’ai même plus de platine pour les utiliser…

Matches de l’ASSE en kops ou en loges ?

Je n’étais ni dans l’un, ni dans l’autre les dernières fois où je me suis rendu au stade. A 50 balais, j’aime bien aller en tribune latérale et profiter de l’ambiance. J’ai été dans les kops quelques fois, c’était plaisant même si cette ferveur n’est pas trop pour moi. On m’a invité quelques fois dans les loges, c’était sympa aussi. La situation actuelle n’est pas rigolote, mais il y a toujours eu des hauts et des bas dans l’histoire de l’ASSE, le club remontera un jour. La dernière fois qu’on avait été derniers de Ligue 2, il y a 20 ans, j’avais vu des matches en plein hiver avec quand même du monde dans les tribunes. Tant que ce stade s’appelle Geoffroy-Guichard et qu’il y a de l’ambiance… Je préfère cela au foot business, au fric. C’est d’ailleurs en étant entré dans cette ère que le club s’est cassé la figure. À Saint-Etienne, il faut rester avec nos valeurs.

Plaine du Forez ou monts du Forez ?

Elle est dure, celle-ci… Je suis plutôt originaire des monts du Forez et j’adore les voir depuis la plaine, mais j’aime aussi beaucoup contempler la plaine depuis les monts. Il y a d’ailleurs une chanson de Mickey 3D qui s’appelle Les Lumières dans la plaine (sur l’album Matador, sorti en 2005, NDLR). Montbrison est bien placée car on peut passer de l’un à l’autre assez rapidement.

Action ou vérité ?

J’aimais beaucoup agir plus jeune, mais je me fais vieux. Parler me va bien, maintenant, mais ça dépend des moments (rires).

Propos recueillis par Franck Talluto