À Feurs et Saint-Galmier, les hippodromes toujours dans la course

Contraints d'organiser des épreuves disputées à huis clos, les hippodromes ligériens gardent le lien avec le public grâce aux réseaux sociaux.

À Feurs et Saint-Galmier, les hippodromes toujours dans la course

L’année 2020 n’a pas été de tout repos pour les hippodromes nationaux. Au niveau local, ceux de Feurs et Saint-Galmier sont bien évidemment impactés eux aussi par la situation sanitaire. En effet, lors du premier confinement, du 17 mars au 11 mai, toutes les courses avaient été annulées. Les épreuves ont ensuite pu reprendre, mais à huis clos, jusqu’à mi-juillet, lorsque les passionnés ont de nouveau pu se rendre autour des pistes.

Depuis le second confinement, fin octobre, les hippodromes sont à nouveau fermés au public. Les courses se déroulent normalement, mais seuls sont acceptés les professionnels accompagnant des chevaux partants dans la réunion et les salariés ou bénévoles de la société hippique dans des conditions sanitaires renforcées (port du masque obligatoire, gel hydroalcoolique à disposition et tests PCR obligatoires pour les drivers et jockeys).

Cette situation inédite donne l’occasion aux hippodromes ligériens de communiquer de manière plus intensive sur leurs réseaux sociaux. En effet, chacun d’eux possède sa propre page Facebook et diffuse les courses en direct via des Facebook live lors des réunions PMH. Les abonnés peuvent également consulter les photos des arrivées ainsi que les résultats des épreuves.

Trois réunions premium en avril

Lorsque les réunions sont premium (c’est-à-dire ouvertes aux paris nationaux), les épreuves sont retransmises sur Equidia, la chaîne dédiée aux courses. Ce sera le cas pour Saint-Galmier les 9 et 23 avril, pour Feurs le 19 avril. Les turfistes auront ainsi la possibilité de parier à distance via internet (rappelons que la prise de paris est interdite aux moins de 18 ans).

La fermeture des champs de course au public entraîne des difficultés financières pour les sociétés hippiques. En effet, il n’y a pas de recettes au restaurant panoramique ou aux différentes buvettes et les sponsors se font plus rares, même si des partenaires fidèles continuent à les soutenir. La prise de paris sur hippodrome n’est plus possible non plus. Miser sur son cheval préféré sur un site internet spécialisé est ainsi une manière de soutenir la filière des courses.

Les équipes des deux sociétés hippiques espèrent fortement un retour à la normale d’ici le mois de juin pour pouvoir organiser leurs traditionnelles fêtes de l’hippodrome (le 19 juin à Feurs et le 28 août à Saint-Galmier). Deux rendez-vous toujours très attendus et appréciés des Ligériens. 

Caroline Duporté